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M. Niokhor Ndour co-président de Groupe de travail dans le cadre de la Convention sur l’Eau

M. Niokhor Ndour Directeur de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau du Sénégal a été élu co-président du Groupe de travail sur le suivi et l’évaluation dans le cadre de la Convention sur l’Eau. Le Sénégal et la Finlande coprésideront le groupe de travail pour les trois prochaines années.

https://twitter.com/UNECE_Water/status/1202882126242353153?s=03

Il faut rappeler que la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux (Convention sur l’eau) vise à protéger ces ressources hydriques et à garantir leur quantité, leur qualité et leur utilisation durable en facilitant et en promouvant la coopération.
La Convention est faite pour être appliquée dans des cadres et des conditions très différents. Elle est appliquée dans les pays disposant d’abondantes ressources en eau comme dans les pays où elle est rare. Le niveau d’exigence en ce qui concerne l’ampleur de la mise en œuvre étant proportionnel à la capacité et aux moyens de chaque Partie, la Convention est ratifiée et mise en œuvre par des pays ayant des niveaux de développement différents. Cet instrument est fondé sur les principes d’égalité et de réciprocité. Par conséquent, elle défend les droits et définit les obligations des pays
situés en amont comme en aval des cours d’eau.
La Convention sur l’eau était une convention régionale destinée aux États membres de la Commission économique pour l’Europe (CEE). Adoptée à Helsinki, en Finlande, en 1992, elle est entrée en vigueur en 1996. En 2003, les Parties à la Convention sont convenues de modifier le traité afin que tout État Membre de l’Organisation des Nations Unies ait la possibilité d’y adhérer. En 2016, la Convention est officiellement devenue un cadre juridique mondial pour la coopération dans le domaine des eaux transfrontières auquel tous les États Membres peuvent adhérer.
Tout comme la Convention des Nations Unies sur le droit relatif aux utilisations des cours d’eau internationaux à des fins autres que la navigation de 1997, la Convention sur l’eau de 1992 se fonde sur le droit international coutumier et s’en fait l’écho. Ces deux conventions sont totalement cohérentes et homogènes et d’utiles complémentarités
naissent de leurs rares différences. Il est par conséquent très avantageux de les promouvoir et de les appliquer conjointement, et plusieurs pays sont parties aux deux instruments.
La Convention sur l’eau définit un cadre juridique et intergouvernemental unique pour la coopération dans le domaine des eaux transfrontières. Plus de 110 pays de toutes les parties du monde participent aux réunions et activités organisées dans ce cadre, y compris des pays non Parties, lesquels peuvent demander de l’aide pour adhérer à la
Convention et appliquer ses dispositions.